Le PDG de Studyrama rachète 2 marchés phares des puces de Saint-Ouen
par Au Cœur de l'Immo, le
Le montant de la transaction non confirmé est estimé par Les Echos entre 25 à 30 millions d'euros.
Un rachat apprécié des marchands...
"Sur les 400 commerçants de ces deux marchés, près de la moitié a engagé une procédure auprès du tribunal à l'encontre du propriétaire actuel, pour non-renouvellement des baux, hausse des loyers, opacité des comptes…", observe un antiquaire de Paul-Bert, cité par le quotidien.
De son côté, Jean-Cyrille Boutmy compte "conserver le côté précurseur et éclectique des deux marchés tout en accompagnant leur montée en gamme", entendant "faire venir de nouveaux marchands, développer l'événementiel et accroître la présence du numérique".
Le Marché aux Puces, véritable institution...
Vers 1870, des chiffonniers de Paris (biffins, crocheteurs, fripiers, chineurs qui deviendront ensuite brocanteurs et antiquaires) s’installent à St-Ouen sur la zone des Malassis, se mêlant aux roulotes des gitans, installés déjà depuis fort longtemps...
Mais c’est l’année 1885 qui marque la naissance officielle du marché aux Puces.
Le lieu devient progressivement à la mode, renommé pour son ambiance extraordinaire, ses cafés, bistrots et restaurants...
Classé depuis 2001 "Zone de Protection du Patrimoine Architectural Urbain et Paysager", le Marché aux Puces est reconnu comme l’un des plus grand marché d’antiquités et de brocante du monde.
Les puces en quelques chiffres:
- 1 700 marchands, dont 1400 antiquaires
- 14 marchés dont les marchés Serpette (2.000 mètres carrés) et Paul-Bert (6.000 m²),
- 5 millions de visiteurs par an,
- Chiffre d'affaires: 400 millions d'euros/an.
Le site des marchés Paul-Bert et Serpette