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Le quartier de La Défense ne veut plus ressembler à "une forteresse"

par Au Cœur de l'Immo, le

Dans 10 ans, La Défense ne veut plus ressembler à "une forteresse"

Le projet stratégique et opérationnel (PSO), fruit d'un travail de 18 mois au sein de l'Etablissement public d'aménagement de la Défense Seine Arche (Epadesa), à la demande de l'Etat, définit "les grandes orientations et projets que se fixe l'établissement pour les dix années à venir", selon un communiqué de l'aménageur, cité par l'AFP. 

 

Quatre axes ont été retenus par le conseil d'administration de l'Epadesa:

- modernisation du quartier d'affaires confronté au vieillissement de ses tours et infrastructures ;

- développement d'une "offre de logements" à un rythme de 500 par an (contre 450 aujourd'hui) ;

- amélioration de la "qualité de vie urbaine" en décloisonnant les axes routiers et en ouvrant le bas des tours au public ;

- renforcement de l'attractivité pour "contribuer au rayonnement de la métropole francilienne".

 

Ce projet porte sur le plateau d'affaires historique et le territoire limitrophe soit quelque 564 hectares qui se déploient de part et d'autre de la Grande arche, sur les communes de Nanterre, Puteaux, Courbevoie et La Garenne-Colombes. 

 

"Il faut que La Défense cesse de vivre comme une forteresse, mais au contraire qu'elle irradie le territoire environnant", a affirmé Hugues Parant, directeur général de l'Epadesa. "Nous devons réinvestir ce no man's land entre La Défense et les villes avoisinnantes", notamment dans la ville populaire de Nanterre, qui va se doter d'un nouveau quartier entre la Grande Arche et l'Arena, future salle de concerts et stade de rugby.

 

Créé par l'Etat dans les années 50, le quartier d'affaires de l'Ouest parisien, le plus important d'Europe en termes de volumes de bureaux (hors centres-villes) a connu avec 2,3 millions d'euros de transactions (investissements et locations) en 2014, "la meilleure année de son histoire" a par ailleurs annoncé Hugues Parant. 

 

La Défense reste toutefois marquée par un taux de vacance de bureaux élevé (11% contre 7,6% en Ile-de-France) et des incertitudes sur le financement de sa modernisation. Le préfet d'Ile-de-France doit rendre cet été, à la demande du gouvernement, un rapport "rééxaminant la pertinence du modèle économique" et "la mission même de l'opérateur". 

 

 

 

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