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Les visas "gold" désormais contre un investissement de 350.000 euros

par Au Cœur de l'Immo, le

Porto,  la seconde agglomération du Portugal après Lisbonne.

Le régime en vigueur depuis fin 2012 sera ainsi étendu à d'autres secteurs que l'immobilier, jusqu'ici au centre du dispositif qui permet aux investisseurs d'obtenir un permis de séjour leur ouvrant les portes de l'espace Schengen.

 

Les candidats à ce précieux sésame pourront continuer à acheter un bien immobilier pour 500.000 euros, réaliser un transfert de capitaux d'un million d'euros ou créer dix postes de travail.

 

Autre nouveauté, le Portugal proposera "une discrimination positive pour les investissements dans les territoires de faible densité de population ou avec un PIB par habitant inférieur à 75% de la moyenne nationale". Ces zones bénéficieront selon M. Portas d'une réduction de 20% des sommes à investir.

 

Si le Portugal a ainsi décidé d'abaisser le seuil de l'investissement minimum requis pour acquérir les visas, les contrôles seront renforcés dans le même temps, a assuré devant la presse M. Portas.

 

"Cette réforme a pour but d'ouvrir la possibilité d'investir dans davantage de secteurs importants pour notre économie et d'accroître les contrôles avant et après l'attribution des visas", a-t-il commenté.

 

Le Portugal tire ainsi les conséquences d'une vaste affaire de corruption liée à l'attribution des visas "gold" qui avait éclaboussé en novembre les hautes sphères de l'Etat.

 

Onze personnes, dont de hauts fonctionnaires, avaient alors été arrêtées, soupçonnées d'avoir gonflé artificiellement les prix de certains biens immobiliers pour atteindre les seuils requis. Cinq suspects ont depuis été placés en détention provisoire ou assignés à résidence.

 

Jusqu'à fin 2014, au total 2.022 permis de séjour, soit un investissement de 1,2 milliard d'euros, ont été accordés. M. Portas a chiffré à "plus de 100 millions d'euros" les recettes fiscales liées à ces investissements.

 

Les titulaires des visas, en majorité des investisseurs chinois, mais aussi brésiliens, russes ou encore sud-africains, doivent résider au Portugal au moins sept jours par an pour pouvoir circuler librement dans l'espace Schengen. 

 

 

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