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Libérer son logement social une fois élu...

par Au Cœur de l'Immo, le

L’élue EELV Fabienne Giboudeaux (en veste rouge), chargée des espaces verts, a transmis jeudi dernier un communiqué dans lequel elle indique habiter elle aussi dans un HLM depuis 1991 et réfute l’idée de devoir renoncer à un logement social une fois élue.

 

"C'est une question de responsabilité individuelle : les élus sont les premiers informés des tensions qui existent sur le marché locatif", a estimé Cécile Duflot, interrogée, lors d'une conférence de presse, sur le principe voulant que l'occupant d'un logement social le quitte une fois élu, une règle promue à Paris, tant au sein de l'UMP qu'au PS, à l'approche des municipales.

 

Jeudi dernier deux adjoints écologistes du maire PS de Paris Bertrand Delanoë, Fabienne Giboudeaux (espaces verts) et Pascal Julien - tête de liste EELV dans le XVIIIe arrondissement - se sont érigés contre ce principe; Fabienne Giboudeaux ayant transmis un communiqué dans lequel elle indique habiter elle aussi dans un HLM depuis 1991 et réfute l’idée de devoir renoncer à un logement social une fois élue.

 

Ils ont estimé qu'une telle règle, "faussement vertueuse", aboutirait à "se priver d'élus issus des milieux et des quartiers populaires", lesquels retrouvent, une fois terminé leur mandat électif, leur niveau antérieur de revenus.

 

Le bénéficiaire d'un logement social est tenu de payer un surloyer, dès lors que des indemnités d'élu "lui font dépasser les seuils légaux" de revenus, ont-ils rappelé.

 

"La question à se poser n'est pas tant celle des élus que celle des surloyers à appliquer aux personnes qui sont logées dans le parc social et ont des revenus supérieurs aux plafonds", a renchéri la ministre écologiste.

 

Rappelant s'être "opposée à la suppression des surloyers" dans le passé, Mme Duflot s'est dite favorable à ce que ces derniers soient suffisamment élevés pour aligner le loyer d'un logement social sur les niveaux du privé, afin d'inciter les locataires trop aisés à quitter le parc social.

 

"Mais la réalité du parc social, ce à quoi nous devons faire face, c'est plutôt la paupérisation des locataires, qu'une occupation abusive par des personnes dont les revenus dépassent les plafonds", a-t-elle conclu. 

 

 

Avec AFP

 

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