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Mais quand s’arrêteront les renégociations de crédit ?

par Au Cœur de l'Immo, le

Selon des courtiers comme Vousfinancer, renégocier votre crédit peut vous faire gagner 25 000 €

Les vannes de la renégociation sont-elles plus ouvertes que jamais ? Dans un communiqué publié le 2 septembre 2016, la Banque de France enregistre une nouvelle progression des renégociations de crédit immobilier. Ce type d’opération représente, en juillet 2016, toutes banques confondues, près de 44 % des nouveaux prêts produits. A titre de comparaison, les emprunts destinés à financer un investissement locatif, malgré les mesures d’encouragement fiscal du dispositif Pinel, ne représentent que 12 % de la production pour 2016, contre 10 % en 2015.

Il faut dire que les gains à la clé son non négligeables et tournent, selon des courtiers comme Vousfinancer (voir vidéo) autour de 25 000 € d’économie en général. De plus, avec l’érosion continue des taux, les règles changent et certaines situations atypiques se font jour. Des clients ayant contracté un prêt important en janvier 2016 peuvent déjà le renégocier comme nous vous le racontions dans un précédent article. 

D’autres, accros à la renégo’, s’y prennent à plusieurs reprises : "Un de nos clients en était à sa 3ème renégociation et a tout de même pu obtenir un gain de 15 000 €", assure Cécile Roquelaure, chargée d'études pour le courtier Empruntis.

 

L’assurance emprunteur, le frein à la renégociation

Mais si pour les différents courtiers, la part des renégociations représente entre 30 % et 40 % depuis le début de l’année, le parcours n’est pas sans embûches. "Très souvent", explique Cécile Roquelaure, "les gens oublient l’assurance emprunteur. Or, j’ai vu des dossiers échouer à cause de cela".

Il suffit qu’un particulier dépasse la barre des 40/45 ans, perde son emploi, ou ait contracté une maladie pour que le coût l’assurance grimpe au moment de la renégociation. Les profils qui ont toute l’écoute et la "bienveillance" des banquiers demeurent ceux dont la situation évolue "dans le bon sens", c’est-à-dire dont les revenus progressent.

Mais avec la baisse continue des taux et les politiques commerciales des banques, qui n’ont pas encore atteint leurs objectifs, la mode de la renégociation n’est pas prête de passer. "Surtout qu’il existe encore des retardataires", ajoute Cécile Roquelaure. "Des particuliers au taux d’intérêt supérieur ou égal à 5 %, qui n’ont pas encore renégocié et qui pourraient bénéficier de gains plus que conséquents". Les intéresés sont prévenus.

 

>> Voir la vidéo sur ExplorImmo.com

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