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Revalorisation des aides au logement : report de neuf mois en 2014

par Au Cœur de l'Immo, le

Pour la ministre du Logement, Cécile Duflot, "le gouvernement a fait le choix de maîtriser la progression des aides au logement".

Pour freiner la dynamique de ces dépenses qui augmentent avec la crise, le gouvernement voulait supprimer dans le budget 2014 cette relavorisation, fonction de la hausse des loyers et prévue à 0,9% au 1er janvier, ce contre quoi s'étaient élevés plusieurs députés socialistes.

 

Selon l'auteur de l'amendement de compromis, le rapporteur du budget  du Logement, Christophe Caresche, cette revalorisation décalée devrait représenter un coût pour l'Etat de 19 millions d'euros au lieu de 75 millions d'euros si elle était intervenue au 1er janvier. 

 

"Le gouvernement a fait le choix de maîtriser la progression des aides au logement", a défendu la ministre du Logement Cécile Duflot, soulignant que le coût pour l'Etat de ces aides allait malgré tout augmenter de 170 millions d'euros sans revalorisation du simple fait de la hausse du nombre de bénéficiaires.

 

Pour rappel, il existe trois catégories d'aides au logement dont bénéficient au total plus de six millions de ménages:

- l'allocation de logement familial (ALF) versée par la Sécurité sociale,

- l'aide personnalisée au logement (APL) qui s'applique à un parc de logements déterminé quelles que soient les caractéristiques familiales des occupants

- l'allocation de logement social (ALS), attribuée sous condition de ressources à toute personne qui n'entre pas dans les régimes de l'APL ou l'ALF.

 

APL, ALS et ALF atteignent cette année environ 17 milliards d'euros, dont un tiers pour le budget de l'État, le reste étant financé par les employeurs et la CSG. 

 

Selon le rapport de M. Caresche, sans cette aide, les dépenses liées au logement "pèseraient de manière difficilement soutenable sur les ménages bénéficiaires": en 2010, le taux d'effort médian pour les locataires s'établissait ainsi à 30% en secteur libre au lieu de 46% sans cette aide (en comptant les charges).

Et 81 % des bénéficiaires des aides au logement perçoivent moins d'un Smic.

 

Avec AFP

 

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