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Une bonne résolution pour la rentrée : renégocier son crédit immobilier

par Au Cœur de l'Immo, le

Pour renégocier son crédit, il ne faut pas hésiter à faire appel à un courtier ou un conseiller en gestion de patrimoine

Il y a tout juste un an, un bon dossier permettait de décrocher un taux de 2,3% sur 20 ans. Aujourd’hui, les banques proposent en moyenne 1,4% sur le même horizon de temps et moins de 1,2% pour les excellents dossiers (un couple en CDI avec une épargne confortable).

 

La renégociation : la solution la plus pratique

Bien souvent, votre banque rechignera à renégocier votre crédit ou se montrera peu généreuse. Mais en lui soumettant une proposition de rachat d’une banque concurrente, elle pourrait s’aligner pour vous garder. Certes, il y a toujours des frais de dossiers qui peuvent atteindre 1% du montant du prêt renégocié, mais ils sont négociables. Surtout, en restant dans votre banque, vous vous évitez la tracasserie des clôtures des comptes, de la mise à jour des prélèvements…

Autre avantage, il n’y a pas à repasser par la case assurance alors que le coût de ces dernières tend à grimper avec l’âge. Enfin, si votre situation professionnelle a évolué (chômage, CDD), ne baissez pas les bras ! Pour diminuer le risque de défaut de paiement, votre banquier pourrait avoir intérêt à vous aider en vous proposant un taux plus faible. « Renégocier un prêt permet en effet d’améliorer son niveau de vie, précise Julien Rabier, directeur associé à l’Institut du Patrimoine, car on peut diminuer les mensualités tout en allongeant la durée ». Le coût ne sera pas plus élevé et la vie quotidienne moins difficile. A titre d’exemple un prêt de 100.000 euros sur 20 ans au taux de 3% coûte 600 euros par mois. Renégocié à 1,75%, la mensualité n’est plus que de 530 euros.

 

Le rachat par la concurrence : l’alternative

Si votre banquier refuse de vous entendre ou même s’il vous fait une proposition, rien n’empêche de prendre le pouls de la concurrence. « Il ne faut pas hésiter à faire appel à un courtier ou un conseiller en gestion de patrimoine car ils peuvent trouver une banque plus agressive pour attirer un nouveau client » tient à rappeler Julien Rabier. Ce dernier souligne que le prêt doit être d’au moins 100.000 euros et la durée de six ans pour que l’opération compense le coût des pénalités de remboursement anticipé (elles représentent en général 3% du capital restant dû).

Seulement, le taux ne fait pas tout, il faut aussi regarder l’assurance-emprunteur qui prend désormais une part importante dans tout projet immobilier, représentant jusqu’à 20% du coût global.

 

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